Ah, la vie d’expatriée! Une bulle d’émotions, un mélange d’excitation, de nostalgie, d’indépendance et, parfois, d’insécurité.
Tout récemment, autour d’une tasse de café, une de mes meilleures amies expatriée a partagé une pensée qui m’a profondément touchée.
Elle m’a dit, avec cette lueur d’introspection dans les yeux, « Même en tant qu’adulte, je ressens souvent le besoin de l’approbation de mes parents, comme si je cherchais encore ma place, mon ancrage. »Cette confession m’a amenée à une réflexion profonde sur l’Équilibre Délicat de l’Expat : Entre l’Approbation Parentale et la Troisième Voie de Vie.
Imaginons la vie d’expatrié comme une danse. Une danse où nous tentons constamment d’harmoniser les rythmes de notre pays d’origine tout en apprenant les pas de notre nouvel environnement.
Beaucoup d’adultes, même en foulant le parquet de l’indépendance, cherchent encore le regard bienveillant de leurs parents depuis les coulisses.
Et pour les expatriées, ce regard semble avoir une intensité particulière, car il vient souvent teinté des couleurs du pays laissé derrière.
La troisième façon de vivre m’a été révélée lors d’une soirée entre amis expatriés.
C’est cette sensation d’être à cheval entre deux mondes, cherchant constamment à fusionner les deux, tout en essayant de définir sa propre voie.
Le regard fier de nos parents est comme un rayon de soleil pour l’âme.
Cependant, être constamment en quête de cette lumière, tendre les mains vers elle en espérant la saisir, révèle souvent une blessure cachée.C’est un chemin pavé de souffrance et de relations familiales compliquées. Il est vital, pour notre bien-être, d’apprendre à marcher à l’ombre, de s’épanouir loin de cette approbation constante. Il s’agit de prendre un moment, d’écouter notre cœur, de comprendre nos désirs profonds.L’équilibre est précaire, surtout lorsqu’il s’agit de nos propres enfants.
Comment leur transmettre les valeurs de notre terre natale tout en leur permettant de s’enraciner là où ils grandissent actuellement ?Est-ce que tu te sens partagée entre l’envie de créer cette nouvelle vie et le sentiment de loyauté envers ta famille en France ? »
Ho, oui, créer un équilibre est très compliqué.Nous, femmes, mères, filles expatriées, nous vivons souvent avec le sentiment de trahir nos parents et nos croyances, nous sentons souvent que nous avons le devoir de transmettre nos valeurs familiales mais la réalité de vivre en dehors de notre pays nous demande le contraire.
Le plus beau cadeau que chacun d’entre nous peut offrir à ses parents est de vivre une vie qui soit fidèle à ce que nous sommes.
Nos parents, avec tout l’amour qu’ils portent, peuvent parfois, sans le vouloir, peser sur nos épaules avec leurs questionnements.
Ces moments de doute, bien que naturels, peuvent nous faire vaciller. La clé est de trouver cet équilibre, cette « troisième voie », où l’on respecte ses origines tout en s’épanouissant dans sa nouvelle vie.Pour moi, la compétence la plus importante que j’ai pu développer est la capacité de décevoir. Le plus beau cadeau que chacun d’entre nous peut offrir à ses parents est de vivre une vie qui soit fidèle à ce que nous sommes. Quelque chose qu’ils n’ont probablement jamais eu l’occasion de faire.
En faisant le choix de vivre á l etranger, J’ai développé lentement ¨le muscle émotionnel ̈ , à choisir pour moi-même.J’ai aussi développé la conscience de voir que je voulais une vie bien différente de celle de mes parents.
Et cela impliquait, de prendre des décisions différentes de celles que ma mère avait en tête pour moi.La vie à l’étranger est justement, une opportunité d’évolution, une chance de se redéfinir.
Oui, le chemin est semé d’embûches et de moments d’introspection, mais il est également parsemé de découvertes et de nouvelles perspectives.
Finalement, la véritable quête est celle de l’authenticité, celle de rester fidèle à soi-même tout en embrassant la diversité de nos expériences.C’est cette richesse qui fait de nous des citoyennes du monde, prêtes à apporter notre propre lumière où que nous soyons.
Rappelez-vous que les réseaux sociaux ne sont pas une thérapie, alors oui quelque chose ne résonne pas avec vous, c’est normal et attendu ; chaque cas est unique….